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Les USA ont permis le massacre israélien à Gaza en s'opposant au cessez-le-feu, selon l'envoyé iranien à l'ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des enfants palestiniens reçoivent des soins à l'hôpital al-Aqsa de Deir Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 11 décembre 2023. ©AFP

Parallèlement à la décision des pays arabo-musulmans et en réitérant sa position sur la cause palestinienne et en reconnaissant Israël en tant criminel de guerre, la République islamique d'Iran a voté en faveur de la résolution de cessez-le-feu à Gaza au sein de l'Assemblée générale des Nations unies. 

Pour la deuxième fois après le début de la guerre à Gaza, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé une résolution visant à rétablir un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Elle a approuvé cette résolution après que les États-Unis, pour la deuxième fois, et malgré la demande du Secrétaire général au titre de l’article 99 de la Charte, ont empêché la communauté internationale d’approuver cette demande en opposant leur veto.

Après l'adoption de cette résolution, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès de l’ONU, Amir Saeed Iravani, a prononcé un discours mercredi à la 10e session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée général de l’ONU pour dire : « La situation est tout à fait claire. Un État membre permanent du Conseil de sécurité, en abusant injustement de son veto et au mépris flagrant de la volonté de la communauté internationale, a décidé de se ranger du côté de l’entité criminelle israélienne et de lui permettre de continuer le massacre des civils à Gaza. »

Le plus haut diplomate iranien aux Nations unies a souligné que « l'opposition claire des États-Unis à un cessez-le-feu signifie l'imposition de la guerre, de la violence et, en fin de compte, davantage de morts pour les enfants et les femmes à Gaza ».

« La situation sur le terrain présente tous les facteurs de risque conduisant au génocide et les définitions contenues dans l'article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, selon laquelle il incombe à tous les États membres de prévenir le crime de génocide qui se produit », a expliqué Iravani. Et de poursuivre : « Malgré l'opposition significative de pays du monde entier, l'entité israélienne a rendu Gaza inhabitable en adoptant une politique de la terre brûlée et en détruisant délibérément les infrastructures et les bâtiments résidentiels. Ces crimes doivent recevoir une réponse décisive de la part de la communauté internationale. »

A lire: Les représentants américains critiquent le veto US au cessez-le-feu à Gaza

La tentative des États-Unis et des pays occidentaux de modifier la décision et d'inscrire le Hamas sur la liste des organisations terroristes a échoué pour la deuxième fois en raison de l'opposition des États membres et de l'incapacité d'obtenir le nombre de voix requis.

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi 12 décembre à une large majorité une résolution réclamant notamment un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.

Outre un cessez-le-feu humanitaire immédiat, la résolution exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers et la garantie de l'accès humanitaire.

Le message puissant de l'Assemblée générale représente un jour historique, a salué l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour. « C'est notre devoir collectif de poursuivre sur ce chemin jusqu'à ce que nous puissions voir la fin de cette agression contre notre peuple. Il est de notre devoir de sauver des vies », a-t-il affirmé.

Le texte a obtenu 153 voix pour, 10 voix contre et 23 abstentions. Ayant reçu plus des deux-tiers des voix, il a été adopté.

Les États-Unis ne disposent pas de droit de veto à l’Assemblée, contrairement au Conseil de sécurité de l’ONU, où ils ont bloqué plusieurs résolutions de ce type.

Cette réunion d'urgence de l'Assemblée générale faisait suite à une réunion du Conseil de sécurité vendredi, qui n'a pas réussi à adopter une résolution similaire, souligne l'ONU rappelant que le projet de résolution n’a pas été adopté par le Conseil en raison du veto d’un membre permanent – les États-Unis. 13 membres du Conseil ont voté pour et le Royaume-Uni s’est abstenu.

La réunion d’urgence du Conseil de sécurité avait été convoquée suite à l’invocation par le Secrétaire général de l'ONU de l’Article 99 de la Charte des Nations unies – l’un des outils les plus puissants à sa disposition – exhortant l’organe à contribuer à mettre fin au carnage dans l’enclave palestinienne ravagée par la guerre.

Lire aussi: Moscou et Pékin opposent leur veto à un projet de résolution américain soutenant l’offensive israélienne à Gaza

Les États-Unis ont fourni au régime de Tel-Aviv plus de 10 000 tonnes de matériel militaire depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza, le 7 octobre, en réponse à une opération organisée par les groupes de Résistance à Gaza.

Depuis le début de l’offensive, le régime de Tel Aviv a tué au moins 18 412 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et en a blessé 50 100 autres.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV